Là où nous entraînent nos modèles chimériques
il est si bon de s’adonner à fantaisie.
Rallier la science, les sentiments reste hérésie
pourtant tenter une expérience est prolifique.
Cycle de vie, cycle d’amour ont-ils rapport?
Là ou les uns fondent postulats sur de l’abscons
d’autres imposent leurs certitudes à leurs consorts
dans cet écrit, comprenez y juste évasions.
D’abord genèse vient assister leur éclosion,
c’est la naissance d’un sentiment ou d’un bourgeon.
D’une alchimie, d’une magie, d’un percement
il est question pour nos deux mondes de commencement.
Alors se développe une spirale exponentielle
ce qui fait sens d’un désir fou, une étincelle
pour vers le ciel pointer d’un doigt Angélucien
combien amour et feuille font évolution.
Quand lentement, maturité va s’installant
elle nous affiche un calme charmant et rassurant
pour l’arbre adulte sérénité et robustesse,
dans une passion, délectation et allégresse.
Puis le déclin pointe en annonce une évulsion
déliquescence des ressentis vers l’apathie
Des tons jaunâtres s’affichent alors en bois-chéri
tout comme l’union et sa passion perdant en frissons.
La fin arrive par trop souvent lorsqu’établi
que toute sève dans notre bois tient de l’oubli.
Pour la passion c’est l’alalie de tout espoir
puisque rupture et fin de vie trouvent leur butoir.
Dans ces deux mondes ce qui, ma foi, paraît égal
c’est que souvent reste possible d’autres passions.
Qu’on se nomma Darwin ou bien encore Stendal
c’est vers l’avenir qu’il faux figer nos attentions.